
Un Nom de Légende
Les premiers propriétaires du domaine ne sont pas allés chercher bien loin le nom que celui-ci porte durablement depuis plus d’un siècle.
Précisément du côté des gorges de Châteaudouble toutes proches et témoins à l’époque médiévale, d’un combat épique entre Saint-Hermentaire, protecteur de la ville de Draguignan, et un Dragon terrorisant les populations du coin.

Ce haut-fait d’armes n’a rien d’historique bien sûr et relève d’une légende telle que l’a rapportée au XVIe siècle dans son manuscrit sur la « Vie de Saint-Hermentaire », un certain Jean de Nostredame, frère du célèbre Nostradamus, autre nom de légende s’il en est.

Cette lointaine légende s’est depuis perpétuée au fil des siècles et reste toujours vivace dans l’esprit des habitants de Draguignan, appelés les Dracénois. Le nom du domaine du Dragon en est à lui seul, une belle preuve.
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[section title= » Jean de Nostredame »]
Ce Jean de Nostredame, procureur au parlement de Provence, s’est inspiré d’un poème provençal conté par Raymond Féraut. Et voici ce que racontait ce troubadour sur ce grand serpent. Il trouvait refuge dans la forêt d’Ampus. S’y était adapté en se laissant pousser des griffes et des ailes. Passant dans les parages, Saint Hermentaire est appelé à la rescousse par des paysans. Par crainte du monstre de la forêt, ils ne peuvent plus travailler leurs terres. La famine guette…
Les détails du combat qui s’ensuivit se perdent dans la nuit des temps. Il est dit que Saint-Hermentaire se serait aidé de sa ceinture pour attacher le dragon à un rocher, avant de le trucider à l’épée.
(1) Pour plus de détails sur cette épopée et la véritable histoire de Saint-Hermentaire, on pourra lire l’excellent ouvrage de Pierre-Jean Gayrard, paru aux éditions « Actes Sud », Un Dragon Provençal.

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Une vigne… noble
La terre du Domaine du Dragon n’est pas seulement fertile en alluvions, alimentés par des sources séculaires et intarissables. Elle est aussi riche d’histoire. Le château médiéval et la chapelle Saint-Michel en témoignent. Les deux édifices, en vis-à-vis datent du même siècle, le XIII° siècle.
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[section title= »Château Médiéval »]
Le château du Dragon, c’est son nom, pouvait-il aller sans une Chapelle, depuis la légende rapportée par Jean de Nostredame sur le monstre des gorges d’Ampus, terrassé par Saint-Hermentaire ?

Focus sur le Castrum du Dragon tout d’abord. Aujourd’hui ne subsiste plus qu’un rempart partiellement conservé. Des restes d’un donjon servant de tour de guet sur la luxuriante vallée de la Nartuby. Egalement des murs et archères d’où volaient des flèches en cas d’attaque. Une porte d’accès à l’ensemble des bâtiments et une plate-forme assimilée à une ancienne basse-cour.


D’après des documents officiels religieux ou civils comme le cadastre napoléonien, ce château d’une surface d’environ 200 m2 , a connu une vie en pointillé. Propriété en 1340 d’Aubert Vaquet, clavaire du sénéchal Jean Baude, il est resté inhabité durant les XVe et XVIe siècle avant d’être acheté dans les années 1700, par Baltasar de Baudrier, sieur d’Auroules et de Châteaudouble, 1er consul de Draguignan.
Le castrum du Dragon restera finalement habité jusqu’au début du XXe siècle.
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[section title= »Chapelle Saint-Michel du Dragon. »]

Une terre bénie pour la vigne
« Ecclésia Sancti Michaelis de Dragono »
Les vignes du Domaine ont tout ce qui leur faut pour donner un vin de Provence digne de ce nom. Une terre fertilisée par d’abondantes sources et une exposition plein sud pour profiter largement d’un soleil généreux.
Un vignoble béni des dieux en somme comme pourraient le laisser croire ces vestiges de la médiévale Chapelle Saint Michel. Tanqués sur un éperon rocheux, les restes de cet édifice religieux rural témoignent d’une longue vie passée. Et parfois mouvementée.
Des délibérations communales de juillet 1372 apprennent notamment qu’un vicaire, Antoine Motet, s’était enfui avec les joyaux et ornements de l’église.


Une autre de 1606, annonce qu’un ermitage mitoyen va être bâti pour y accueillir un gardien qui sera chargé de sonner la cloche « pour écarter la tempête et conjurer l’orage ». Tragique coïncidence, la même année, les oliviers du quartier furent attaqués par une espèce de ver rongeur…Cet habitat protecteur a laissé des traces sur le domaine du Dragon : deux petites pièces, divisées par un épais muret.
Celles-ci communiquent avec la nef du sanctuaire où se devine l’emplacement de l’ancien l’autel, adossé à l’un des murs encore existants de l’édifice. Et bordé de deux niches collatérales ainsi que d’une banquette de pierre ceinturant l’ensemble.
Un long sentier de terre grimpant dans les hauteurs de la propriété, conduit à tous ces vénérables vestiges du patrimoine dracénois. Il n’a rien d’un chemin de croix cependant. La balade est des plus agréable. Au bout de celle-ci, une immersion dans le passé. Et un paysage à perte de vue.
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[section title= »Visiter ses vestiges »]
Visiter ses vestiges quand on parcourt les pentes du domaine, c’est remonter le temps.
C’est aussi l’occasion d’avoir une vue imprenable sur la campagne environnante et la cité de Draguignan.
Qu’attendez-vous pour venir?
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[section title= » Draguignan « ]
DRAGUIGNAN



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